Le rendez vous a été fixé à 9h00 au bar le poeple à St jean en Royans, le temps de papoter et de rapatrier les troupes, Nous avons utilisé le 4 x 4 à Dirk pour limiter le portage à la cavité.
En moins d’une demi heure toutes les charges sont devant le trou, Alexandre et yves nous on aider à la manutention.
L’enchaînement et ensuite rapide, nous sommes quatre pour amener 5 bouteilles devant le S3, un bi 4 litres pour JB, deux 4 litres 300 bars et un 4.8 L à 300 b pour moi. J’ai prévu le relais pour le S1, S3 et S4 le bi sera préservé pour l’exploration dans le S5.
La progression est rapide et bon enfant malgré la rudesse du portage, nous avançons efficacement dans la bonne humeur. Il nous aura fallu une heure pour arriver devant le siphon 3, le temps de s’équiper pour la progression subaquatique, nous convenons d’une attente pour nos amis d’au moins 4 heures au cas où le siphon sorte. JB prend la tête en plongée, il me donne une très belle vision du réseau, un plongeur évoluant dans cette galerie aux dimensions intime, je regrette à ce moment de n’avoir pas pris la vidéo, la visibilité est grandiose. En moins de 10 minutes nous émergeons du S4. le plus dur est devant nous 180 m de progression dans une galerie enchaînant diaclase, ressaut, faille ponctué d’étroiture et d’évolution à quatre pattes. Le tout en traînant deux bouteilles de quatre litres pesant 6 kilo chacune que du bonheur.
En quarante minutes nous accomplissons notre périple grottes-que pour arriver devant ce siphon tant espéré qui n’a pas vue de plongeur depuis quatre ans. JB m’aide pour descendre le puits terminal qui conduit à la vasque d’eau, il me fait filer au bout d’une corde mes blocs. Je lui demande de patienter une heure et demi au cas où ce verrou liquide ce franchisse. J’opte pour l’option de faire la topographie à l’allé décision que j’ai bien fait de prendre. Je m’immerge est déjà, je découvre la belle conduite forcée d’un mètre de diamètre qui se développe devant moi à perte de vue sous l’optique de mes phares, mon fil d’Ariane jaune fluo recoupe ce conduit pour me guider, je distingue une fine pellicule d’argile qui recouvre les parois, le retour va être coton, sans faire cas je prend mes visées, distances, mes profondeurs, les dimensions pour renseigner ma plaquette, tout en inscrivant mes paramètres j’inspecte mon fil en parfaite état qui me mène jusqu’à mon terminus de 2007. Je suis à moins 14.5 mètres j’amarre mon dévidoir équipé de 150 m de fil de 3mm, la conduite plonge sur deux mètres les bord sont très érodés faisant croire à des départ remontant , il n’en ait rien la galerie change de direction et plonge toujours en profondeur, je suis à moins 18 m, je palme sur sept mètres dans la même direction j’amarre mon fil avant de descendre encore. Pendant que je fixe mon fil au moyen d’un élastique des sédiments et de petits débris me tombe sur le casque tout en formant un brouillard. Je déroule encore une dizaine de mètres de fil d’Ariane les dimensions on pris de l’ampleur 2 x 2, je suis à la profondeur de –21 m, une couche très épaisse d’argile fluide compose le sol. Le nuage de touille ne se fait pas attendre s’avance de deux mètres pour me focaliser sur un beau becquet rocheux, la galerie devant moi descend encore avec un virage prononcé à gauche. Je décide de stopper là pour conserver une marge de sécurité au retour j’ai a disposition trois bouteilles pour franchir cinq siphons, dont la température de l’eau n’excède pas les 6° C . Je relève mes données topo sur les vingt mètres de fil que j’ai déroulé la visibilité est de l’ordre de 50 cm, calmement, je rentre main sur le fil qui me guide jusqu’à la sortie, après vingt cinq minutes d’immersion. Le bruit des bulles dans l’obscurité réveille mon JB posé sur une petite margelle. Le retour se fait en moins d’une heure on retrouve nos camarades 2h30 après notre départ. Il n’ont pas chômer pendant notre explo, ils ont joués de la massette et du burin pour agrandir le passage du laminoir c’est maintenant une autoroute…. En moins de 45 minutes nous nous retrouvons au porche de la grotte pour nous changer au froid.
Conclusions :
Le bilan est positif 103 m de topographie dans le S5 (dont 23 m de première) le siphon descend encore j’envisage de le replonger avec des bouteilles plus grosses.
Au Frochet supérieur Alexandre est yves ont réalisés 300 m de topographie.